
7/10
Note de la rédaction
POINTS POSITIFS
Installation rapide sans balise RTK
Contrôle à distance complet via Wi-Fi, Bluetooth et 4G avec géolocalisation GPS
Réglage de la hauteur de tonte via l'application
Bonne détection et évitement des obstacles
Capable de gérer de grands terrains jusqu’à 3000 m²
POINTS NÉGATIFS
Format très encombrant rend sa manipulation difficile
Performances de coupe imparfaites, surtout sur les bords
Faible captation du Wi-Fi limitant l’usage de la caméra à distance
Mode manuel peu réactif et difficile à manœuvrer
Blocages possibles dans les zones étroites ou avec pentes raides
Autonomie ne permet de tondre que 1000 m² par jour
Design, installation et entretien
Ce robot tondeuse est particulièrement long et lourd, avec ses dimensions de 67 x 44 x 27 cm et son poids de 16 kg. Il est certifié IPX6, ce qui signifie qu’il résiste à la pluie et aux jets d’un tuyau d’arrosage.
Sous sa structure, il y a deux grandes roues motrices à l’arrière, deux petites roues omnidirectionnelles à l’avant et le disque de coupe avec ses 3 lames. Le compartiment de la batterie est aussi accessible en le dévissant, et il y a une poignée permettant de porter le robot, mais vu son poids élevé, ce n’est vraiment pas facile.
Sur le dessus, il y a le bouton “Stop” qui permet d’arrêter le robot en urgence, le panneau de commande et le capteur Lidar. Le bouton “Stop” sert aussi à ouvrir le capot du panneau de commande.
Enfin, à l’avant, on retrouve une caméra IA et les contacts de recharge.
Pour sécuriser l’appareil, il y a un code PIN à entrer sur le panneau de commande dès la première mise en route. Ce code empêche l’accès aux réglages et bloque le système en cas de déplacement ou de redémarrage du robot.
Comme le A2 est un robot tondeuse haut de gamme, il bénéficie d’un écran d’affichage et d’une molette qui permettent de l’utiliser presque sans smartphone. Directement sur l’écran, on peut lancer une tonte, changer le code PIN ou effectuer de nombreux réglages.
Ce modèle est livré avec une station de charge et son câble d’alimentation d’une bonne longueur de 10 mètres.
Pour fixer au sol la station de charge, 8 piquets et une clé hexagonale sont inclus. Un kit de 81 lames de rechange est aussi fourni. Un guide de démarrage rapide explique les étapes à suivre pour mettre en place le robot.
Il n’y a pas de balise RTK à installer en plus de sa station. Ceci rend la mise en place extrêmement rapide : il suffit d’installer la station, de la brancher à une prise et de placer le robot dessus.
La station a une certification IPX4 qui lui permet de résister à la pluie légère, à l’humidité et aux projections d’eau.
En termes d’entretien, il suffit de frotter de temps en temps les capteurs du robot afin de les garder propres. En plus de ça, il est recommandé de changer les lames tous les 2 mois. Lorsque vous êtes à court de lames, vous pouvez racheter un kit de 12 pièces pour une vingtaine d’euros.
Enfin, sachez qu’il y a 3 ans de garantie sur ce modèle, ce qui rassure quant à sa durabilité.
Fonctionnalités
Lors du premier allumage du robot, il faut l’appairer à l’application Dreamehome. Ce processus s’est fait facilement de notre côté, tout comme le téléchargement des dernières mises à jour logicielles qui étaient disponibles.
Le Dreame A2 est un peu particulier, car en plus du Wi-Fi et du Bluetooth, il dispose également d’un module 4G et GPS.
Le Bluetooth est utilisé pour les interactions à courte distance comme le contrôle manuel. Le Wi-Fi permet quant à lui une gestion complète du robot via l’appli, mais il faut que le Wi-Fi soit capté au moins jusqu’à la station (pas forcément dans tout votre jardin).
La connectivité 4G, de son côté, permet un contrôle total à distance, même sans Wi-Fi, ainsi que des fonctionnalités comme le suivi GPS en temps réel et la protection antivol. Une période d’essai gratuite est incluse pendant 3 ans à l’achat du robot, puis le service devient payant.
Notez qu’il n’est pas possible de voir à travers la caméra du robot via le module 4G, ce n’est possible que via Wi-Fi. Le module 4G est principalement utilisé pour le contrôle à distance et la sécurité. Par exemple, si quelqu’un essaye de vous voler votre Dreame A2, vous pourrez suivre sa position GPS sur Google Maps.
Pour réaliser une première cartographie, il faut piloter manuellement le robot le long de votre pelouse. Durant ce processus, l’appareil est connecté à votre smartphone par Bluetooth et il enregistre sa position en mémoire grâce à ses capteurs.
Sachez que vous ne devez pas faire le tour d’absolument tout votre jardin du premier coup lors de la cartographie. Vous pouvez commencer par une première zone, puis ajouter d’autres zones par la suite.
Lorsque la cartographie est terminée, vous pouvez éditer la carte créée en définissant des zones interdites, des chemins, et en fusionnant ou divisant des zones.
Le robot peut ensuite être lancé pour tondre soit toute la pelouse, soit une zone spécifique si vous avez créé plusieurs zones. Vous pouvez aussi le contrôler manuellement via l’application comme si c’était une voiture télécommandée.
Il est possible de planifier la tonte pour certains jours et certaines heures, et définir si vous voulez que le robot tonde toute la zone ou uniquement une certaine zone. La hauteur de tonte est réglable entre 3 et 7 cm directement via l’appli, ce qui est bien pratique, car habituellement, le réglage se fait manuellement via une molette sur l’appareil.
Vous pouvez également enregistrer jusqu’à 2 cartes, ce qui est pratique si vous avez deux jardins sans chemin entre eux, par exemple, un jardin à l’avant et un à l’arrière de votre maison, ou si vous voulez utiliser le robot chez un proche en plus de chez vous.
Pendant son fonctionnement, on peut suivre le robot en direct sur l’application et on peut même voir à travers sa caméra quand il est connecté au Wi-Fi.
Cependant, durant nos tests, le robot a indiqué à chaque fois que le Wi-Fi n’était pas assez bien capté pour qu’on puisse voir à travers la caméra. C’est surprenant, car ça n’a pas été le cas pour les autres robots tondeuses que nous avons testés.
Il semble que la captation du Wi-Fi ne soit pas très forte avec le A2, ou alors que son flux caméra nécessite une plus grande bande passante que la moyenne.
Parmi les autres fonctionnalités, on retrouve le journal des tâches effectuées, la sensibilité de la détection d’obstacle, le sens de la tonte, les réglages liés à la tonte des bords et à la gestion de la pluie, l’activation de l’alarme lorsque le robot est soulevé, la modification du code PIN ou encore la reconnaissance par IA de certains obstacles.
Durant nos tests, l’alarme de levage s’est bien activée quand on a soulevé le robot, et elle a émis un bruit raisonnablement fort de 80 dB. Nous avons également reçu une notification sur notre smartphone, et nous avons pu suivre la position du robot via Google Maps.
Enfin, la détection de la pluie a effectivement bien fonctionné lorsqu’on a versé de l’eau sur le Dreame A2. Il est automatiquement rentré à sa station, et une notification a été envoyée à notre smartphone indiquant que la protection contre la pluie avait été activée.
Performances
Lorsque nous avons commencé nos essais, la cartographie de notre petite pelouse de 17 m² s’est faite rapidement et facilement.
Pour évaluer les performances de coupe de l’appareil, nous avons réalisé deux tests : une première coupe jusqu’à 7 cm, soit la hauteur maximale du robot, puis une seconde jusqu’à 5 cm.
Dans les deux cas, le résultat a été correct, mais pas parfait. Le robot a commencé par tondre le centre de la pelouse, puis il a terminé par les bords. Au centre, la coupe a globalement été uniforme, mais il est resté quelques touffes à certains endroits.
Concernant les bords, avec les réglages par défaut, le robot les longe 2 fois, et il décale même son disque de coupe sur le côté afin de couper au plus près des limites. Cependant, il y a quand même des parties qu’il n’a pas voulu tondre, notamment des grandes touffes d’herbes.
Nous avons ensuite fait une tonte spécifique des bords en désactivant la détection d’obstacles pour les bords. Le robot a un peu mieux coupé, mais il est encore resté des touffes à certains endroits.
Pour obtenir une coupe optimale de toute la zone, bordures comprises, il faut donc préparer la pelouse en coupant manuellement les touffes d’herbes les plus hautes, en particulier sur les bords. Vous pouvez le faire soit avec une autre tondeuse, soit avec le robot en mode manuel.
Concernant sa vitesse, lors de nos deux tests sur une surface de 17 m², chaque coupe a duré 16 minutes. Le robot a donc une vitesse de 1 m² par minute, ce qui est dans la moyenne des autres modèles que nous avons testés.
Nous avons aussi testé l’évitement d’obstacles en plaçant des objets de différentes tailles sur notre pelouse. Le robot était réglé sur le niveau de sensibilité par défaut, soit 20 cm de hauteur :
Obstacle | Détection et évitement de l’obstacle |
---|---|
Barbecue | Oui |
Peluche | Non |
Pied humain | Oui |
Seau | Oui |
Balle | Oui, mais a été touchée |
Pelle | Oui |
Le Dreame A2 a détecté et évité presque tous les obstacles que nous avons mis sur son chemin : barbecue, pied humain, seau, balle et pelle ont été évités, mais la baleine en peluche a malheureusement été écrasée.
Nous avons été surpris qu’il arrive à éviter la pelle, car celle-ci mesure moins de 20 cm de hauteur. Nous pensons que c’est son système d’évitement par IA qui l’a détecté comme un obstacle, ce qui est un bon point.
Nous avons ensuite réglé la sensibilité de la détection d’obstacle sur le niveau juste en dessous, à 15 cm. Dans ce cas, il a légèrement touché la baleine, puis il l’a évitée.
La détection d’obstacle de ce robot est donc assez bonne, et elle pourrait même s’améliorer au fil des futures mises à jour.
Ensuite, nous avons vérifié si l’appareil pouvait bel et bien monter les pentes de 50% d’inclinaison, soit 27°. De fait, il est arrivé à monter les fortes pentes de notre terrain, mais son format allongé peut le faire se bloquer si la pente est trop raide. Ça a malheureusement été le cas plus d’une fois avec notre pente la plus raide.
Dans notre configuration de terrain, nous avons deux zones de tonte : une première principale d’environ 20 m², bien plane et toute simple, et une seconde plus complexe dans laquelle nous avons différents bacs potagers.
Lors de notre test de ce robot tondeuse, nous avons d’abord créé la première zone de tonte, et lorsque nous avons voulu ajouter la seconde zone sur la carte, seule une partie de cette seconde zone était gérable par le robot : celle au fond des bacs potagers.
En fait, les allées entre nos bacs sont trop étroites pour que le robot puisse y tondre. C’est un problème que nous avons eu avec tous les autres modèles que nous avons testés jusqu’ici.
Par contre, nous avons réussi à créer la seconde zone au fond du jardin, là où il y a 6 m² d’herbe. Lorsque nous l’avons fait, l’appli nous a automatiquement indiqué qu’on devait créer un chemin entre les deux zones afin que le robot puisse naviguer de l’une à l’autre.
Cette création de chemin s’est bien faite, et le robot est arrivé à naviguer d’une zone à l’autre, mais il s’est parfois coincé en descendant la pente très raide à l’entrée de nos bacs potagers.
De plus, nous avons rencontré un problème avec la petite zone du fond de notre jardin : lorsque le robot y est arrivé, il s’est lancé quelques secondes, puis il s’est arrêté sur place comme s’il buguait, et après quelques dizaines de secondes, il a indiqué avoir terminé la zone et s’est dirigé vers sa station.
Nous ne savons pas si c’est dû à la petite taille de la zone ou à son environnement particulier, mais nous avons été déçus sachant que d’autres robots tondeuses que nous avons testés y sont arrivés.
Quant à l’herbe présente entre nos bacs potagers, nous avons pu la tondre en activant le mode manuel du robot. Ce n’est pas aussi pratique que s’il pouvait y aller automatiquement, mais c’est mieux que rien.
En parlant du mode manuel, celui-ci est malheureusement peu réactif. La grande longueur du robot, combinée à son poids élevé, font qu’il met beaucoup de temps à tourner sur place.
Pour en finir avec les performances, notez que l’appareil est très discret quand il se déplace : notre sonomètre n’a détecté que 50 à 60 dB à 1 mètre de distance, ce qui est presque imperceptible en extérieur.
Autonomie
Le Dreame A2 a une batterie de 5000 mAh, ce qui lui permet de couvrir jusqu’à 3000 m² de terrain selon la marque.
Si nécessaire, il peut reprendre sa tâche là où il l’avait arrêtée lorsqu’il est de nouveau chargé, et le temps de charge complet est de seulement 60 minutes, ce qui est rapide.
Lors de nos différents tests sur notre pelouse plate et simple de 20 m², le robot a perdu entre 10 et 15% de batterie. Nous estimons donc qu’il peut tondre jusqu’à 200 m² par recharge, soit environ 1000 m² par jour.
Si votre pelouse fait le maximum de 3000 m² recommandé par la marque, il faudra carrément 2 à 3 jours au robot pour tondre cette surface.
Conclusion
7/10
Le Dreame A2 est un robot tondeuse facile à installer malgré sa capacité à gérer de grands terrains. Il se contrôle facilement depuis un smartphone, même si votre Wi-Fi n’est pas capté dans tout votre jardin, grâce à sa connectivité 4G intégrée. Son écran permet aussi de l’utiliser sans appli, et il est simple à entretenir.
Malgré tout, il n’est pas parfait. Ses performances de tonte sont correctes, mais pas toujours uniformes, surtout au niveau des bordures. Il peut aussi avoir du mal dans les passages étroits ou en forte pente, et son format imposant le rend peu maniable.
Finalement, ce robot s’adresse à ceux qui ont un jardin vaste, mais pas trop complexe ni pentu. Si vous avez certaines zones accidentées avec des creux et des bosses, vous pouvez toujours les indiquer comme zones interdites et les tondre manuellement.
POINTS POSITIFS
Installation rapide sans balise RTK
Contrôle à distance complet via Wi-Fi, Bluetooth et 4G avec géolocalisation GPS
Réglage de la hauteur de tonte via l'application
Bonne détection et évitement des obstacles
Capable de gérer de grands terrains jusqu’à 3000 m²
POINTS NÉGATIFS
Format très encombrant rend sa manipulation difficile
Performances de coupe imparfaites, surtout sur les bords
Faible captation du Wi-Fi limitant l’usage de la caméra à distance
Mode manuel peu réactif et difficile à manœuvrer
Blocages possibles dans les zones étroites ou avec pentes raides
Autonomie ne permet de tondre que 1000 m² par jour

7/10
Malgré tout, il n’est pas parfait. Ses performances de tonte sont correctes, mais pas toujours uniformes, surtout au niveau des bordures. Il peut aussi avoir du mal dans les passages étroits ou en forte pente, et son format imposant le rend peu maniable.
Finalement, ce robot s’adresse à ceux qui ont un jardin vaste, mais pas trop complexe ni pentu. Si vous avez certaines zones accidentées avec des creux et des bosses, vous pouvez toujours les indiquer comme zones interdites et les tondre manuellement.
POINTS POSITIFS
Installation rapide sans balise RTK
Contrôle à distance complet via Wi-Fi, Bluetooth et 4G avec géolocalisation GPS
Réglage de la hauteur de tonte via l'application
Bonne détection et évitement des obstacles
Capable de gérer de grands terrains jusqu’à 3000 m²
POINTS NÉGATIFS
Format très encombrant rend sa manipulation difficile
Performances de coupe imparfaites, surtout sur les bords
Faible captation du Wi-Fi limitant l’usage de la caméra à distance
Mode manuel peu réactif et difficile à manœuvrer
Blocages possibles dans les zones étroites ou avec pentes raides
Autonomie ne permet de tondre que 1000 m² par jour